Votre identité ?
2ème adjoint au maire de Vichy, Professeur de médecine à l’Université Clermont-Auvergne.
Accroc-né
Je suis tombé tout petit dans la marmite du thermalisme, ayant passé toute mon enfance à Vichy, fait ma carrière professionnelle à Clermont-Ferrand, puis étant revenu vivre à Vichy il y a 7 ans et découvrant alors que j’étais la 9ème génération de la famille à vivre dans l’agglomération vichyssoise.
Certes, en tant que médecin oncogénéticien, je ne me suis pas intéressé tout de suite à la médecine thermale, mais cela fait tout de même 16 ans que je me suis engagé aussi bien au niveau local que régional, national ou international (en particulier à travers la candidature transnationale des « Greast Spas of Europe » au patrimoine mondial de l’UNESCO où Vichy représente la France, qui permettrait de reconnaître la valeur universelle exceptionnelle du thermalisme européen).
Quel est le malade qui se promènerait en peignoir dans un hôpital ? Le peignoir est la tenue de rigueur en crénothérapie et donne une image du malade qui n’existe dans aucune autre spécialité médicale : un malade debout, détendu, qui se soigne pendant trois semaines tout en cherchant à oublier la maladie et dont le médicament est une eau minérale naturelle couplée à une prise en charge holistique de sa maladie ! Ce sont toutes ces spécificités traditionnelles qui donnent au thermalisme sa modernité au 21ème siècle mais qui nécessitent aussi de renforcer la recherche, la formation et l’innovation en médecine thermale pour lesquels je me positionne en ambassadeur, a fortiori en période pandémique liée au COVID 19 où plus que jamais il faut défendre le thermalisme et inventer une nouvelle médecine thermale.