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Suivez le(s) guide(s)
pour Néris-les-Bains

Les “passionnés passionnants”, tel pourrait être le surnom de Marylène Cortay, Delphine Lairet et Pierre Yon, la dynamique équipe de guides-conférenciers de l’Office de Tourisme et d’Animation de Néris-les-Bains. Découverte des 1001 façons de découvrir cette charmante cité thermale Belle Epoque, classée parmi les Plus Beaux Détours de France et située à la croisée des chemins entre le Berry et l’Auvergne, en compagnie de Delphine et de Pierre, qui évoquent pour nous les coulisses de leur métier.

Bonjour à tous les deux, tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer comment vous êtes devenus guides ?

Delphine : Oui, tout à fait mais avant toute chose, il faut bien ex-pliquer que Pierre et moi-même ne sommes pas tout à fait des guides-conférenciers au sens propre nous avons également d’autres missions au sein de l’Office de Tourisme.

Pierre : Delphine est référente qualité et développement durable et s’occupe à ce titre de missions comme la mise en place de lé-gumes à cultiver librement, en collaboration avec le mouvement “Incroyables Cosmestibles”. Quant à moi, je suis en charge de la commercialisation du Pavillon du Lac, la salle socio-culturelle que la commune a aménagée dans l’ancienne gare de Néris-les-Bains, et qui accueille aussi bien des mariages que des séminaires d’entreprise.

Delphine : Pour revenir à la question, nous sommes tous deux détenteurs de la carte professionnelle de guide-conférencier. Pierre l’a obtenue pendant ses études et moi, j’ai passé le concours en candidate libre…
Pierre : Mais ce qui est commun à nos deux parcours, c’est que nous avons une grande curiosité pour ce qui nous entoure et surtout, nous aimons échanger avec les visiteurs.

Justement, que souhaitez-vous transmettre aux visiteurs qui viennent à votre rencontre ?

Delphine : Pour ma part, étant née à Saint-Yorre et ayant fait mes études à Vichy, j’adore l’ambiance apaisante propre aux Villes d’Eaux. C’est pourquoi, j’aime beaucoup montrer des cartes postales anciennes aux visiteurs car je trouve que cela les aide à se plonger dans l’atmosphère.

Pierre : Moi, je viens de Saint-Lô, dans le Calvados, donc j’avais déjà été sensibilisé au style architectural des stations bal-néaires comme Deauville ou Trouville. Pour autant, en arrivant sur Néris-les-Bains, j’ai été frappé par la qualité de la préser-vation du quartier thermal Belle Epoque. Certes, il y a ici des vestiges d’autres périodes, comme les piscines et les sites de fouilles gallo-romains ou encore la nécropole mérovingienne, mais quand on se retrouve sur l’esplanade thermale et que d’un seul coup d’œil on embrasse une partie des parcs, le théâtre, les villas aux architectures incroyables, les grands hôtels, les thermes et le casino, on est véritablement transporté cent ans en arrière. D’ailleurs, le grand public ne s’y trompe pas car les gens se mettent très souvent à se rêver en mondains de la Belle Epoque lorsque l’on se retrouve à cet endroit. J’en profite géné-ralement pour citer des ouvrages de littérature et notamment la nouvelle “La Philosophie de l’Ameublement” d’Edgar Allan Poe, qui décrit parfaitement l’organisation des réceptions de cette époque. En quelques secondes, le public est transporté et tout le monde passe un excellent moment. Pour moi, c’est vraiment cela qui est le plus important : que le public passe un bon moment.

Delphine : Tout à fait ! Une visite, c’est avant tout un échange. Cela n’aurait pas de sens de réciter une litanie de dates et d’événements, sans faire ressentir l’essentiel, à savoir l’âme de la ville ou du bâtiment que l’on visite.

D’ailleurs, à quelles visites nous conseillez-vous de participer si l’on se rend sur Néris-les-Bains ?

Delphine : Alors là vous n’aurez que l’embarras du choix ! Tout d’abord, je pense que la visite de ville est indispensable car elle donne une vue d’ensemble. Ensuite, selon votre époque de prédilection, on pourra vous orienter du côté du Théâtre André Messager, que l’on peut visiter en diurne ou en nocturne, à la lampe torche, ou encore les chantiers de fouilles gallo-romains comme la villa de Cheberne par exemple.

Pierre : Vous pouvez également partir à la découverte des plantes médicinales grâce à “La Balade de l’Apothicaire” organisée chaque mois par un pharmacien et vous initier à la botanique avec la visite des parcs et jardins avec un professeur du lycée agricole de Montluçon-Larequille. Et si vous avez l’âme d’un joueur, sachez que l’on dispose même d’une activité de Geocaching avec quatorze étapes dans la ville et des énigmes à la manière d’un rallye numérique !

© Marielsa Niels
© Marielsa Niels