A quelques encablures de Cransac-les-Thermes, unique station thermale de l’Aveyron, l’ancienne cité minière de Decazeville a inauguré en 2019 une visite guidée autour de 21 fresques gigan-tesques de Street Art, créées dans les rues de la ville à l’occasion du Festival “Mur Murs”. Découverte de cette nouvelle proposition de visite atypique.
DECAZEVILLE S’OFFRE
UN MUSÉE À CIEL OUVERT
Proposer une offre culturelle singulière en Aveyron tout en redy-namisant l’image du centre bourg de Decazeville, tel était l’en-jeu de départ du Festival “Mur Murs”, qui accueillit une vingtaine de street-artistes internationaux (Alber, Lady M…) en 2019, sous la houlette de Jo Di Bona, parrain de la manifestation.
“Le Festival Mur Murs a annoncé le début de la métamorphose de la ville”, explique Virginie guide-conférencière à l’Office de Tourisme et du Thermalisme de Decazeville Communauté. “Les couleurs réinvestissent les murs, les habitants se réappro-prient leur ville… l’Office de Tourisme se devait d’accompagner ce changement à travers une médiation autour des 21 œuvres créées à l’occasion du festival, le street art est clairement devenu un vecteur d’attractivité de notre destination”.
Accessible en bus et à pied, ces visites guidées sur le thème du street-art viennent compléter le large panel de visites organi-sées par l’Office de Tourisme : “La transmission est au cœur de toutes les visites que nous organisons, notre but est toujours de donner les clés pour que nos visiteurs comprennent le décor qui les entoure. C’est d’autant plus important ici que les mines et sidérurgie ont donné un visage particulier aux villes, et no-tamment à la station thermale de Cransac”, confirme Virginie.
Autres visites guidées proposées par l’Office de Tourisme et du Thermalisme de Decazeville Communauté : Cransac-les-Thermes, station thermale aux multiples visages ; Le Chemin de croix de Gustave Moreau en l’église Notre Dame de De-cazeville ; Patrimoine minier et industriel de Decazeville ; Fort et Vieil Aubin, Eglise Notre Dame d’Aubin, Château de Gironde (St-Parthem)…
S’il était de bon ton, à l’époque, de se distinguer de l’habitation de son voisin par des éléments d’architecture toujours plus originaux, l’établissement thermal de Saint-Honoré-les-Bains n’était pas en reste : “Si vous regardez attentivement le toit, vous apercevrez des dauphins en zinc, qui font partie des éléments de la toiture que nous avons entièrement rénovée à l’identique à l’intersaison 2018-2019, grâce à Thierry Marceau, un charpentier-couvreur membre des compagnons du devoir et issu d’une lignée de cinq générations d’artisans” indique Anne Renaud, “Dans la même idée, tous les visiteurs entrant dans les thermes remarquent forcément les mosaïques du hall représentant des motifs tout en arabesques, typiquement Art Nouveau, réalisés par Pietro Favret, un maître mosaïste du XIXe siècle”.
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